
Dit comme ça, cela pourrait nous faire penser à un film catastrophe digne des meilleurs productions hollywoodiennes. Mais non, le jour du dépassement existe bel et bien, et si il n'est pas le dernier, il illustre néanmoins une crise larvée mesurée à l'aide d'un indicateur dont nous avions déjà parlé : l'empreinte écologique.

Cet outil, développé au début des années 1990, permet de comptabiliser la pression exercée par l'homme sur les ressources naturelles et les services écologiques rendus par la nature. Il atteste de notre capacité à être irresponsable, c'est à dire à produire des externalités sans parvenir à les réintégrer dans nos modes de fonctionnement.

Au-delà des discours catastrophiques, ce jour fixé chaque année par le Global Footprint Network, nous rappelle la nécessité de réfléchir et d'intégrer les différents impacts de nos activités qu'elles soient personnelles ou professionnelles. Les inégalités de consommation des ressources entre les pays nous appellent également à reconsidérer les relations entre les peuples, et donc aux relations économiques. Se questionner sur ces enjeux pourra nous permettre de repousser ainsi le jour du dépassement.